Cette maison, située en retrait de la voirie, dans la cour se trouvant à l’arrière des maisons à front de rue, présente un haut volume en briques et calcaire, de trois niveaux et trois travées. Elle est protégée par une bâtière de tuiles bordée, à l’avant, d’une frise de briques dentée sur denticules. Elle est accessible par une petite ruelle pavée, classée au même titre que l’habitation. Cantonnée de chaînages harpés, la façade principale s’élève sur un soubassement calcaire. Elle a été érigée au début du XVIIIe siècle et est rythmée par des bandeaux calcaires qui prolongent les appuis et les linteaux des baies. On trouve deux travées de baies à meneau et montants à deux harpes encadrant la travée centrale, occupée par la porte à traverse droite et dotée d’une imposte vitrée. Aux étages, on remarque une travée de fenêtres rectangulaires à deux harpes, deux pierres plus larges superposées au pierres ordinaires et qui forment une alternance. Les murs-pignons et la façade arrière sont légèrement différents. Sur un soubassement de calcaire, on y aperçoit une entrée de cave à linteau droit et trois travées de baies à meneau ou rectangulaires. Bien que remaniée à différentes époques, la maison est caractéristique de l’architecture traditionnelle de nos régions : utilisation de la brique et de la pierre taillée pour les soubassements et encadrements, baies à meneau, chaînages harpés.
Classement comme monument le 2 septembre 1985
