Le parc du château de Belœil abrite un jardin classique dont la composition est dominée par le « grand lac » ou « miroir », une imposante pièce d’eau d’une superficie de six hectares percée en 1749. Dans l’axe de la « grande vue » se trouve un groupe sculpté dit «  de Neptune ». Point d’orgue en tête de bassin, il associe la divinité marine avec Éole et Aquilon entre des chevaux marins, réalisés en 1761 par le sculpteur nivellois Adrien-Joseph Henrion. Limités par les canaux du levant, du midi et de l’occident élargis en 1734, les jardins adoptent une distribution compartimentée à l’est et à l’ouest du miroir d’eau. De hautes palissades de charme totalisant sur 10 km une surface de 3,5 ha encadrent les jardins. Ceux-ci sont agrémentés de bassins variés, de salons de verdures, de bosquets reliés par de complexes réseaux géométriques d’allées et de contre-allées. Parmi les éléments notables des jardins citons le champ de roses, planté dès le 18e siècle, le bassin des poissons rouges, le miroir en croix, le bassin de glaces ou encore le bassin des dames. Le parc de Belœil s’agrémente également d’un potager (1721) et d’une orangerie, à l’ouest. Réédifiée en style néoclassique en 1830, elle voisine avec des serres. Enfin, le parc compte également un jardin à l’anglaise, aménagé en 1781.

Classement comme monument le 20 mai 1952

  • Source: Agence wallonne du Patrimoine