Nichée au sommet d’une pittoresque butte arborée, à la croisée de deux chemins, la chapelle Notre-Dame de Grâce a été érigée en 1701 en remerciement d’une guérison obtenue par le seigneur d’Henripont. À cet emplacement se trouvait une autre chapelle, disparue aujourd’hui et qui était liée à un pèlerinage remontant possiblement au XIVe siècle. Le sanctuaire a depuis fait l’objet de plusieurs campagnes de restauration : déjà en 1773, ensuite en 1870 et enfin en 1968. Le lieu de culte adopte un plan octogonal dont les angles sont renforcés par des contreforts. Il a été bâti en briques au-dessus d’un soubassement en moellons de grès. Au cours de la rénovation entreprise au xixe siècle, l’intégralité des briques a été renouvelée. On accède à la chapelle par une porte surmontée d’un panneau armorié gravé de l’inscription : « Messire Charles de la Hamaide, seigneur de Henripont, a fait bâtir cette à l’honneur (sic) de Dieu et de Nostre Dame de Grâce l’an 1701 ». Le sanctuaire est coiffé d’une toiture polygonale en ardoise qui se termine par un clocheton ajouté en 1852. À l’intérieur, l’édifice est couvert d’une charpente lambrissée et occupé au centre par un autel moderne en calcaire.

Classement comme monument et comme site le 2 septembre 1985

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