Isolée sur un petit promontoire et entourée de l’ancien cimetière, l’église Saint-Martin est un bel édifice de briques et moellons de calcaire remontant aux XVIe et XVIIe siècles. Le sanctuaire comporte une nef de deux travées ainsi que des collatéraux remontant à la fin du XVIe siècle. Les colonnes de type gothique hennuyer ont probablement été placées en 1588. Les chapelles latérales datent, pour leur part, du XVIIe siècle. Celle située au sud est consacrée à sainte Anne et est millésimée 1651 tandis que la chapelle nord, dédiée à la Vierge, a été consacrée un an plus tard. En 1662, on procède à l’édification du chœur et l’on profite de ces travaux pour revoûter la nef. L’ensemble est protégé par une bâtière d’ardoises à coyaux. Bien plus tard, en 1849, une nouvelle façade avec une tour est érigée. Cette façade est montée sur un soubassement appareillé et est ouverte par un portail néogothique sous fronton triangulaire. La tour carrée est sommée d’une flèche polygonale. À l’occasion d’une restauration extérieure terminée en 2020, l’église a été enduite d’un badigeon blanc apportant une belle cohérence architecturale à l’ensemble. À l’intérieur, de larges arcades et un berceau de briques sont visibles dans la nef. Les collatéraux sont voûtés en demi-berceau. Le chœur et les chapelles sont, quant à eux, voûtés d’ogives. À l’extérieur, face au chevet et sous un tilleul, on peut admirer le mausolée de la famille de Trazegnies. Cet édicule néogothique date du XIXe siècle et a été érigé en briques et calcaire.
Classement comme monument et comme site (ensemble formé par l’église, le vieux cimetière et le presbytère avec ses annexes et son jardin) le 13 juin 1944