Ce bel édifice en briques et calcaire comporte une nef d’une travée terminée au nord-est par un chœur au chevet à trois pans. La chapelle est le dernier témoin de la présence d’un ermitage à cet endroit. Érigée au XVIe siècle, elle a été reconstruite en 1644 puis restaurée au cours des deux siècles suivants. L’entrée, au sud-ouest, se fait par un petit édicule ajouté en 1834 et percé d’une porte à linteau droit. Cet édicule s’appuie sur le pignon en calcaire de la chapelle, percé de deux baies à linteau bombé et d’un petit oculus. La nef, en moellons de calcaire, conserve des maçonneries des XVIe et XVIIe siècles comme l’indique la baie gothique en tuffeau qui présente un encadrement en arc brisé mouluré située en façade sud-est. De l’autre côté, on trouve une autre baie en arc brisé, cette fois en calcaire, ainsi que des contreforts en moellons rehaussés de briques. Le chœur, en briques, a été restauré en 1736 et 1762 puis encore en 1834. Il est éclairé par des baies en calcaire à arc en plein cintre. Le chevet est, quant à lui, dépourvu de fenêtres. La chapelle est protégée par une bâtière d’ardoises dominée par un clocheton percé d’abat-son et couvert d’une flèche à bulbe. À l’intérieur, on trouve un beau mobilier parmi lequel une chaire de vérité du  XVIIIe siècles aux armes de Lambert du Cerf, abbé de Saint-Gilles à Liège. On notera encore la présence d’une peinture représentant l’Invention de la Sainte Croix, datée de 1645. La chapelle a profité d’une belle restauration en 2000.

Classement comme monument le 15 janvier 1936

  • Source: AWaP