Le complexe du couvent des Capucins est fondé en 1615 par le prince Charles d’Arenberg et son épouse, Anne de Croÿ afin d’y créer une crypte pour leur famille. Ils l’ont ensuite offert à cet ordre mendiant à la condition qu’il veille sur leurs sépultures. Le plan comprend trois ensembles d’époques différentes. Au sud-est, la chapelle Saint-Pierre (1615), la sacristie (17e siècle) et le faux transept composé à gauche de la chapelle Notre-Dame de Grâce (XVIIe siècle) et à droite de la chapelle Saint-Joseph (17e siècle). Au nord-ouest du sanctuaire, le couvent de la fin du 19e siècle. À l’ouest de ce dernier bâtiment, une aile du 20e siècle. Le sanctuaire, dédié à Saint-François, est construit en briques et calcaire et est composé d’une nef de trois travées et d’un chœur droit sous une bâtière d’ardoises prises entre des pignons débordants. Il est précédé d’un portail d’entrée de la fin du 19e siècle inscrit dans un mur de clôture en briques sur un soubassement en pierre de taille calcaire. Depuis 1842, suite à son transfert de l’église des Célestins d’Herverlee, le mausolée en albâtre de Guillaume de Croÿ est hébergé dans le sanctuaire. Ce chef-d’œuvre de 1528, exécuté par Jean Mone, commémore le décès par empoisonnement du jeune cardinal de Tolède. Autre pièce maitresse, le maitre-autel, œuvre baroque en ébène, ivoire, et nacre est réalisé en 1617 par l’Allemand Stephen Meyer. Sous une partie de la chapelle et de la sacristie, la crypte abrite les cercueils des membres de la famille d’Arenberg.


Classement comme monument le 14 juillet 2011
 

  • Source: Agence wallonne du Patrimoine