D’après la légende, l’abbaye de Florival fut fondée au 11e siècle, lorsqu’une communauté monastique entendit une voix lui disant de chercher un endroit particulièrement fleuri pour s’y établir. Elle s’installa ainsi dans un vallon parsemé de fleurs qu’elle nomma « Vaux fleuris » qui donna son nom à l’abbaye. Vers 1218, la communauté s’affilie à l’ordre de Cîteaux. Reconstruite à diverses reprises au fil des siècles, l’abbaye ne survit pas à la Révolution française. Sur le site qu’elle occupait autrefois a été bâti un château au 19e siècle. Celui-ci est aujourd’hui occupé par le centre fédéral de formation des services de secours. Parmi les vestiges de cette occupation cistercienne se trouve une remise à voitures de la seconde moitié du 18e siècle, bien conservée. L’accès à l’enclos se fait par une grande porte sommée d’une tour coiffée d’une flèche polygonale. Cette porte est surmontée d’armoiries accompagnées de la devise « Labore et vigilantia », « travail et vigilance ». En pénétrant dans les lieux, on aperçoit un bâtiment du 19e siècle ayant conservé des éléments plus anciens, parmi lesquels une porte cintrée frappée d’une crosse et des initiales de l’abbesse Ide Bernaerts, ainsi que la date de 1687. Le bâtiment possède un second bas-relief, daté de 1765 et portant le monogramme d’Alexandrine de Comembourg. Le site est entouré d’un beau parc dans lequel se devinent les ruines de l’enceinte abbatiale.
Classement comme site le 30 juin 1983