Érigée sur une éminence desservie à l’ouest par une rampe d’accès pavée, l’église Saint-Hubert est composée d’une forte tour carrée d’origine romane formant avant-corps, d’une nef de trois travées jadis pourvue de bas-côtés supprimés en 1748 et d’un chœur terminé par un chevet à abside reconstruit la même année. Seules les parties anciennes, tour et nef, sont protégées par la mesure de classement. La tour, érigée en moellons de silex, de grès ferrugineux et de calcaire, remonte au XIe siècle. Élevée sur trois niveaux séparés par des cordons larmiers, elle est chaînée d’angle. Elle est percée d’une porte à arc cintrée millésimée 1751, année où une restauration de la tour fut entreprise. Elle est surmontée d’une baie carrée gardée par des barreaux. Le dernier niveau est ouvert, sur chacune de ses faces, d’une baie cintrée munie d’abat-son. Le tout est surmonté d’une flèche pyramidale trapue, sommée d’une croix et d’un coq, tous deux en fer forgé. Le vaisseau, d’une seule nef, est légèrement plus large que la tour. Il a été érigé avec les même matériaux et est éclairé par des baies à arc cintré. À l’intérieur, des traces d’arcs en plein cintre en briques rappellent que, jusqu’en 1748, la nef s’ouvrait sur des bas-côtés. Le chœur, élevé en briques et calcaire, est percé de baies identiques à celles de la nef. Le sanctuaire conserve des fonts baptismaux du XVIIe siècle ainsi qu’un confessionnal de style néo-Louis XIV, du milieu du XIXe siècle.

Classement comme monument le 15 octobre 1937

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