L’église Saint-Quentin est le fruit de diverses campagnes de construction, dont la plus importante a été entreprise dans les années 1840. Datée par une pierre millésimée de 1611, la tour carrée a été bâtie en grès local sur trois niveaux. Quatre pierres sculptées aux armes des familles d’Egmont et de Berlaymont (seigneurs de Péruwelz au 17e siècle) se trouvent en bonne place sur la façade. Vers 1840, la forte augmentation de la population de la ville oblige les autorités à agrandir le sanctuaire. La nef et le chœur sont alors détruits et reconstruits entièrement. L’ancienne tour est accolée à un porche constitué de quatre colonnes ioniques en pierre bleue de Maffle. Elles soutiennent un entablement, ionique également, surmonté d’un fronton triangulaire orné du symbole de la Trinité. À l’intérieur, les murs sont enduits de décorations qui s’inspirent des basiliques romaines. Le maître-autel, daté de 1853, est de style néoclassique comme le reste de l’édifice. Quelques éléments plus anciens ont toutefois été conservés, comme les confessionnaux de la seconde moitié du 18e siècle et les lambris du chœur. La chaire de vérité a été réalisée en 1849. Il s’agit d’une copie de celle de l’église Saint-Nicolas-en-Havré de Mons.
Classement comme monument le 29 mars 1976