Tout comme d’autres monuments, le lavoir Dubuisson-Coppin est contemporain de l’aménagement du parc communal dans les années 1860. Jusque là, les habitants de Péruwelz puisaient l’eau aux fontaines de la prison et du couvent des brigittins. Afin d’améliorer la situation, la ville décide de canaliser ces deux sources dans un puits qui permet d’alimenter un nouvel aménagement public. L’accès au lavoir est orienté sur la voirie, de façon à être séparé du parc public. Le déversoir et le bassin en demi-lune de la fontaine des brigittins, dont le couvent a depuis disparu, sont récupérés et installés à cet endroit. Un second bac est ensuite créé pour laver le linge, et un troisième dans le but de servir d’abreuvoir. En 1912, l’ensemble est couvert d’une galerie vitrée, dessinée par Léon Pavot, l’architecte du kiosque. Sur le fronton de celle-ci figurent les noms des généreux mécènes: les époux Dubuisson-Coppin. Cette galerie a disparu il y a quelques décennies. Le parc communal recèle d’autres exemples relevant du petit patrimoine populaire comme la fontaine Simon, toute proche. Cette fontaine commémorative érigée en 1907 représente l’allégorie de la ville de Péruwelz tenant en main l’effigie du bourgmestre Édouard Simon, à l’origine de la création du parc. C’est également non loin de là que se trouve l’ancien pilori. Situé autrefois sur la Grand-Place, il est sculpté en son sommet d’une tête de lion.
Classement comme monument le 7 novembre 1988