Entourée d’un cimetière emmuraillé, l’église Saint-Job a été bâtie en 1760-1761. Elle compte trois nefs de quatre travées, un chœur à chevet plat prolongé par la sacristie et une tour formant un avant-corps. De section carrée et cantonnée de chaînes harpées, cette belle tour en moellons de grès surmontés de briques, est régulièrement parsemée de moellons de calcaire carrés et séparées en deux par un bandeau plat. Elle est percée d’une porte cintrée surmontée d’un épais linteau dont les angles supérieurs concaves supportent une niche monumentale. Celle-ci abrite une Vierge à l’Enfant. La partie supérieure de la tour est percée d’ouïes sur trois de ses faces. Elle est surmontée d’un pavillon d’ardoises sommé d’un clocheton percé d’ouïes et coiffé d’une flèche. Limités par des chaînes d’angle harpées, les bas-côtés et le chœur, en briques et calcaire, sont éclairés par des baies aux linteaux bombés. Le sanctuaire abrite un mobilier contemporain de son édification et qui comprend un autel majeur, des confessionnaux, des bancs et des lambris. Les autels latéraux ont été installés en 1851. L’orgue mérite lui aussi le détour ! Commandé par le curé Jean-Joseph Spits, il est livré en 1845 par Dieudonné-Joseph Comblain, facteur d’orgues. Vingt ans plus tard, en 1865, les facteurs Peereboom et Leyser, très actifs dans la région, agrandissent l’instrument. En 1953, Aloïs Thunus restaure l’orgue dans un esprit de baroquisation mais, en 1983, il est remis dans son état d’origine par André Thomas. Situé en tribune, face au chœur, il affiche un beau buffet en chêne finement ouvragé.

Classement comme monument (église, mobilier, orgue et mur de clôture) le 31 mars 1977

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