Les maisons récentes de la rue de Soignies cachent un très bel ensemble situé à l’arrière de celles-ci. Au fond de l’impasse Andrieux, fermée par un porche, se trouve une belle maison mentionnée en 1601, jointe à une autre maison et à une ruelle. Dénommé « la Toison d’Or », cet édifice s’organise en L autour d’une cour pavée. La dépendance située de l’autre côté de cette cour est également séparée de l’habitation par un jardin. La maison principale est de forme quadrangulaire et a été élevée sur trois niveaux. Elle a l’allure d’une tour et aurait été construite au 16e siècle. On y accédait par la ruelle située à l’arrière. De style traditionnel, cette bâtisse a été érigée en brique et pierre calcaire. Bien qu’elle ait été remaniée par la suite, de nombreuses marques laissées par des tailleurs de pierre confirment l’origine ancienne de la demeure. Une maison perpendiculaire est ensuite venue s’appuyer contre la première. Celle-ci date des 17e et 18e siècles. Juste à côté, au no 21 de la rue de Soignies, se trouve l’hôtel de Rifflart d’Ittre. Bien que non classé, il s’agit d’un ensemble remarquable du 17e siècle. La façade à front de rue a été entièrement refaite dans le troisième quart du 18e siècle. Cet hôtel particulier tient son nom de l’un de ses propriétaires, Léopold Adrien de Rifflart, comte d’Ittre. Celui-ci reçut en 1754 la dignité de capitaine général des armées du roi d’Espagne.
Classement comme monument le 24 avril 1984