Cette ancienne cure enclose datée de 1737 est un des plus beaux édifices du village. Elle a été bâtie à la place d’une taverne, érigée à cet endroit en 1635 et victime d’un incendie un siècle plus tard. C’est le curé de la paroisse, Antoine-Joseph Collignon, qui est à l’initiative de la construction d’un presbytère pour la remplacer. L’ancienne cure prend la forme d’une grande habitation, perpendiculaire à la chaussée, érigée sur deux niveaux. La bâtisse a été élevée en briques et grès et présente une façade pourvue d’une jolie porte encadrée de grès elle aussi. Les fenêtres à croisée et à traverse sont elles aussi encadrées de pierre. La façade latérale, côté rue, est entièrement recouverte d’ardoise et éclairée de fenêtres à traverse. Une annexe voisine est percée de deux portes cintrées en grès dont l’une est sommée d’un œil-de-bœuf. L’ensemble a été fortement modifié au cours d’une restauration entreprise, en 1934-1935, par l’architecte Borlée. L’ensemble adopte depuis un style néo-traditionnel qui illustre les conceptions de restauration en vigueur dans l’Entre-deux-Guerres. L’importance historique, artistique et architecturale du presbytère de Bomal en fait un des tous premiers édifices classés en Belgique.
Classement comme monument le 6 novembre 1933
